Après 6 ans d'études, un diplôme d'ingénieur et un master dans les énergies renouvelables en poche, je pars en voyage. Objectif : faire le tour de l'Australie en 4x4 et (sur)vivre en travaillant grâce au Working Holiday Visa.

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mardi 2 avril 2013

Article ENIB

Voici un article de mon voyage que j'ai écris pour le journal de mon école d'Ingénieur :




mercredi 6 février 2013

Best of

Comme vous le savez surement : je suis de retour à la maison ! Je n'en ai pas parlé sur le blog car j'étais le cadeau de Noël de la famille. Voici une petite vidéo du best of de mon voyage en attendant quelques articles "hors séries". Faites tourner !


dimanche 16 décembre 2012

Koh Phi Phi : et le voyageur devient vacancier

Le repos du voyageur, je suis fatigué de bouger ! Je m'en vais donc dans les îles de la Thaïlande et plus particulièrement Koh Phi Phi pour, tout simplement, ne rien faire ! Au programme : plages, siestes et fiesta !

Je passe tout d'abord la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande :


ça ne rigole pas : trafic de drogue = peine de mort


Après 28 heures de voyages me voilà à Koh Phi Phi :



Petit bungalow en bambou en bord de mer, je suis calé :


Et la vue du resto de l'hôtel :





Point de vue :






Koh Phi Phi se compose en faite de deux îles : Phi Phi Don qui est habitée et Phi Phi Ley qui est un parc protégé, ci-dessous Phi Phi Ley (ou Homer Simpson allongé)










Le soir, l'île s'enflamme, c'est la fête jusqu'au bout de la nuit sur la plage, les pieds dans l'eau :





Ici, nous buvons des buckets, cocktail dans un seau si vous préférez :




Les plus belles plages de l'île se méritent. 1 heure de marche dans la jungle est nécessaire pour se retrouver perdu sur une plage paradisiaque.





Bamboo island :




Mosquito island :




Monkey Beach :





Phi Phi Ley et Maya Bay : la plage où a été tourné le film The Beach avec Dicaprio, Canet et Ledoyen.



Je suis actuellement toujours à Koh Phi Phi, je rentrerais en France aux alentours de Noël. Je n'arrive pas à décoller d'ici ! A bientôt.

Et la carte :





dimanche 2 décembre 2012

Cambodge : j'en veux Angkor !

Le Laos c’est fini, après une dizaine de jours à découvrir ce fabuleux pays je me dirige vers le Cambodge et premièrement sa capitale : Phnom Penh. Pour ce coup-ci la frontière se traverse sans encombre, un petit no man's land et un cul sur une chaise puis tout se fait tout seul. C’est après que ça se complique ! J’embarque dans un bus cambodgien qui ne semble pas fonctionner à merveille… Nous nous arrêtons toute les 20 minutes pour refroidir le moteur et viens ensuite la panne d’essence ! Résultat, 13h pour rejoindre ma destination au lieu de 8h… Bienvenu au Cambodge !






Je tenais à aller à Phnom Penh pour visiter la prison des Khmèrs rouges. Une chose très importante pour les Cambodgiens. Petit cour d’histoire : premièrement rappelons que le Cambodge fût placé sous le protectorat français en 1863. Deux ans plus tard, Phnom Penh devient la capitale du pays. En 1940, pendant la seconde guerre mondiale, les Thaïs profitent de notre faiblesse pour se réapproprier Angkor (que je visiterais par la suite). En 1946, la France rend son indépendance au Cambodge. En 1966, le général Lon Nol s’inquiète de l’idéologie communiste montante et devient premier ministre, prenant la place de Sihanouk, également ancien roi. Il a laissé la place auparavant à son père. Cet ancien roi forme alors un contre gouvernement de gauche soutenu par les chinois. Ah les bons cocos ! Les Khmèrs rouges sont nés. En mars 1970, Sihanouk est destitué et remplacé par Sisowath Sirik Matak, reconnu par les américains. Sihanouk encourage alors la résistance rejoignant les Khmèrs rouges. Les forces américaines passent à l’attaque. De 70 à 74, Lon Nol décrète la loi martiale et se fait nommer président. Le gouvernement corrompu se fait défoncer par les Khmèrs rouges, Phnom Penh est encerclé. C’est la guerre civile. En 1975, les Khmèrs rouge prennent le pouvoir. C’est l’ « année zéro ». Ils décident de tout remettre à plat sous les ordres de Pol Pot, par la violence… Sous prétexte de bombardements américains, ils procèdent à l’évacuation totale de Phnom Penh. Un exode qui coutera la vie à des dizaines de milliers de personnes. Par la suite, ce sont toutes les villes du Cambodge qui sont évacuées. On ordonne à la population de se mettre au travail pour assurer l’autosuffisance alimentaire. Durant sa déportation, la population est triée en trois catégories : les militaires pour être exécutés, fonctionnaires et intellectuels considérés comme suspects sont envoyé dans des « villages spéciaux », le reste est le peuple qui doit bosser sous des conditions proche de l’esclavagisme. C’est ici que j’en viens à la fameuse prison S21, ancien lycée construit par les français.




Près de 15000 personnes sont passés dans cette prison et torturées avant d’être achevées. Pas de distinction, femmes, enfants, familles entières, tout le monde y passent. Tout les opposants supposés au régime, le simple fait de porter des lunettes suffisait…
Les gardiens avaient entre 10 et 15 ans et devenaient vite beaucoup plus cruels que leurs ainés. Ils photographiaient systématiquement les prisonniers à leur arrivé et à leur mort.



Nous sommes ici clairement dans un camp de concentration.
Ci-dessous la potence et les jarres dans lesquelles étaient réanimés les malheureux pendus par les pieds pour prolonger leur supplice.





Cette pièce servait pour les « tortures-interrogatoires », les prisonniers étaient attachés au lit, relié lui-même au courant électrique :




Ces pauvres gens furent torturé jusqu’à la mort pour qu’ils avouent être des opposants. Dans tous les cas, ils seront tués…
Les cellules :


Résultat : 


Une visite cauchemardesque mais nécessaire et intéressant pour me rendre compte de l’ampleur de ce génocide.
Pour finir l’histoire, en 1978, l’armée vietnamienne envahit le pays et repoussent les Kmèrs rouges à la frontière Thaïlandaise. Ceux-ci mènent une infatigable guérilla à l’aide de mines antipersonnelles. En 1989, les vietnamiens se retirent et en 91, des accords de pays au Cambodge sont signés à Paris. En 2009 s’est ouvert le procès des Kmèrs rouges, 5 inculpés seulement…

C’est finis pour cette page historique, passons à des choses plus gaies. Phnom Penh est une ville à taille humaine, une petite capitale qui se parcoure aisément à pied.
Coiffeurs de rue (non je n’irais pas !) :



Les fameuses cigarettes « Alain Delon » !!! :



Le palais royal, par ailleurs le roi du Cambodge est mort il y a 1 mois et demi, le pays est en deuil.







Sport local, prononcé « saï », une sorte de gros volant dans lequel on fait des jongles de foot en se le passant sans qu’il ne touche le sol :



Monument de l’indépendance :




Un temple :



Petites mygales et sauterelles au marché :




Et ça recommence ! Je prends le bus pour Siem Reap, direction les temples d'Angkor. Et c'est repartis pour le coup de la panne... Le bus s'arrête sur le bord de la route au milieu de nulle part, double fuites dans le radiateur... Je poirote trois heures en attendant un nouveau bus... Les transports au Cambodge ce n'est vraiment pas ça.


Partie de cartes pour passer le temps :




Et le rêve devient réalité. Les temples d'Angkor, sûrement les plus beaux au monde, mythique, un décor de film réel. Imaginez des ruines de temples perdus au milieu de la jungle et vous y êtes. Pendant une journée je me suis pris pour Indiana Jones à chercher ma Lara Croft. Angkor fût la capitale de l'empire Khmer, fondé au IXe siècle. Pendant 500 ans, la ville est en constante augmentation, les temples se construisent les uns après les autres. Angkor est la ville du rêve par excellence, d'une richesse incroyable. Vers 1430, elle subit les attaques des siamois. Angkor est livrée au pillage et devient le royaume des bêtes sauvage envahie par la végétation. La cité perdue est redécouverte au XVIe siècle et un roi y installe sa cour. Puis vint le temps des explorateurs, Angkor est comparé à Rome ou Babel, le mythe angkorien explose en Europe. Dans les année 70, les pilleurs saccagent la magnifique cité. "1kg de pierre d'Angkor vaut 1kg d'or." En 1994, le roi du Cambodge tente désespérément de stopper ces pillages mais cela continu jusqu'en 2003. Aujourd'hui l'opinion publique internationale à pris conscience du problème, les oeuvres volées sont répertoriées et découragent donc les acheteurs. 

Angkor Wat : la pagode de la ville













Baksei Chamkrong :


Phnom Bakhèng :



Angkor Thom :



Le Bayon :




Le Bat Tuk Tuk :


Preah Khan :





Thommanon :


Ta Keo :


Ta Phrom :













Il est maintenant temps de retourner en Thaïlande pour me dorer la pilule sur les îles du sud !