Après 6 ans d'études, un diplôme d'ingénieur et un master dans les énergies renouvelables en poche, je pars en voyage. Objectif : faire le tour de l'Australie en 4x4 et (sur)vivre en travaillant grâce au Working Holiday Visa.

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vendredi 16 mars 2012

Mission épargne !


Depuis maintenant un mois, je récolte de jolies pommes de toutes marques ! Un chouette job, je me découvre une passion… euh… en fait non, c’est vraiment nul… Je me rends donc compte pourquoi j’ai fait des études, ça pourra servir un jour !

Le temps est en effet au travail, arrivé à Adelaïde avec 14$ en poche, la faillite n’était pas loin… Nous avons recherché activement pendant quelques jours et dégoté ce job de cueillette de pommes (et un peu de poires). Le salaire n’est pas exceptionnel pour l’Australie mais ça suffira à remplir les caisses pour repartir faire un bout de brousse. Je gagne 569$ net par semaine exactement, pour 8h de travail par jour, 5 jours sur 7. On essaye tant bien que mal d’arrondir les fins de mois en faisant les vendanges le week-end…

Cet article m’intéressait car ce que nous vivons actuellement est plein de ressources pour nos carrières futures. Nous sommes dans des conditions de travail multi culturelles : vietnamiens, iraquiens, croates, italiens, indiens, allemands, français, grecs, afghans et un peu d’australiens bien sur. La majorité de nos « collègues » qui sont originaire de Vietnam, Irak et Croatie ont fui la guerre dans leur pays et se sont retrouvés en Australie. Cela bien sûr avec des années de différence. Petite page d’histoire : la guerre du Vietnam (1964 – 1975), la guerre de Bosnie-Herzégovine (1992 – 1995), la guerre du Golf (1990 -1991). Tout cela engendre quelques tensions raciales… Nous, français, remarquons que finalement nous ne sommes pas si mal vu que ça dans le monde. Bien que beaucoup de « voyageurs » vous diront que le français n’est pas apprécié, moi je vous dirai que c’est faux d’après mes expériences à ce sujet. Au final, les groupes sont constitués en évitant de « mélanger » les nationalités, et nous, français, permettons de combler les trous dans les équipes. Sortant de notre France paisible, il est très enrichissant de rencontrer des personnes qui ont vécu une telle histoire.
Ce que je recherchais en venant en Australie, à travers le boulot, c’était de bosser « à la dure » comme on pourrait dire. Et je l’ai bien trouvé, ramasser des pommes sous 40°C, ce n’est pas de la tarte ! Les jours de pluies (et oui ça arrive même ici !), être trempés jusqu’aux os pendant 8h n’est pas vraiment agréable… De plus, les horaires sont stricts et matinaux. Nous sommes également sous l’autorité d’un « contre-maître » (qui change selon les équipes), profitant de son statut peu habituel. C’est-à-dire qui joue en quelques sortes au petit chef…


 
 

 Une bonne tripotée d’insectes est présente dans ces pommiers, notamment les araignées, très sympa d’avoir ces petites amies poilues se balader sur nos corps ! Ci-dessous, la red back, la plus dangereuse d’Australie, une piqûre et direction l’hôpital.

 

Nous vivons donc actuellement dans une des fermes de notre boss, nous avons notre petite maison avec mes deux amies françaises, Laurie et Justine et mes acolytes, Nico, et Simon. Me voilà de retour à la civilisation : douche (chaude en plus !), frigo, four, canapé et lit !



Au passage une magnifique araignée de chambre !

 
Nous profitons d’avoir une cuisine pour se faire de bons petits plats :

 
Le départ est prévu le 13 avril direction Kangaroo Island, puis Port Lincoln pour une sensation très forte (surprise…), Perth par l’interminable route du sud de l’Australie et direction Bali en Indonésie le 3 mai pour 10 jours. 

mardi 6 mars 2012

Du parc des Grampians vers Adelaïde

Nous quittons le parc des Grampians pour prendre la direction d'Adelaïde par la côte, quelques paysages sympas sur la route mais nous ne traînons pas car il est temps de remplir les caisses !


Cap Bridgewater :


Nous dormons sur une aire de camping et avons le plaisir de découvrir un joli cratère de volcan au réveil :



Bien entendu, nous décidons de descendre au centre et de remonter par un flanc !

Nous continuons notre péril vers le lac bleu, qui est vraiment bleu ! Cette couleur serait dûe à la présence de calcite, mais les scientifiques restent perplexes à ce sujet.




Une horreur touristique, Larry the lobster :

Petite chevauchée dans les dunes de sable à bord de Tintin :


Levé de lune :


Comme vous pouvez le voir, la lune est inversée dans l'hémisphère sud (logique !), elle ressemble quelque peu à un smiley si on regarde bien :

Je suis donc actuellement en Australie du Sud, un nouvel état pour moi. Nous avons également enlevé trente minutes à nos montres, plus que 9h30 d'écart avec la France, on se rapproche !