Après 6 ans d'études, un diplôme d'ingénieur et un master dans les énergies renouvelables en poche, je pars en voyage. Objectif : faire le tour de l'Australie en 4x4 et (sur)vivre en travaillant grâce au Working Holiday Visa.

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samedi 17 novembre 2012

Nord de la Thaïlande : à la recherche du temple perdu

Après, trois avions, deux nuits dans des aéroports, quatre villes et plus de 48h de voyage, me voilà à Bangkok bien fatigué. Capital de la Thaïlande, avec ses 10 millions d’habitants et 90% des voitures immatriculées du royaume, cette ville semble plutôt étouffante au premier abord. Malgré le sommeil qui me gagne, comme chaque arrivé dans un nouveau pays, la motivation de visiter est plus forte. Je pars donc me perdre dans les rues de Bangkok et découvrir la population locale. En effet, mon hôtel se situe à Khao San, le quartier des touristes par excellence, une belle merde où se côtoient paquet d’australiens dégueux sur protéinés et couvert de tatouages, américains fanfarons et bien sûr comme partout dans le monde une grosse dose de français. Je ne tarderais donc pas à quitter le coin, le temps de reprendre des forces et direction le nord de la Thaïlande. Bangkok est une ville de passage mais qui mérite de s’y arrêter car elle cache de jolies choses.




J’ai l’impression qu’ils auraient besoin de revoir leurs installations électriques… :


Ci-dessous le célèbre tuk-tuk, moyen de transport idéal, rapide, amusant et pas cher :





Wat Pho : le plus ancien et le plus grand temple de Bangkok, édifié au 18e siècle. Rappelons que la religion bouddhisme représente 94% de la population.









Ce temple abrite le célèbre bouddha couché, 45m de long pour 15m de haut, énorme :



Wat Phra Kaeo et le Grand Palais : « wat » signifie « temple ». Cet endroit fût construit au 19e siècle par un roi (Rama IV) pour célébrer le 100e anniversaire de sa dynastie (dynastie Chakri).





Après deux jours à Bangkok, j’embarque à bord du premier train direction Ayutthaya. C'est l'une des anciennes capitales du royaume de Siam, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO pour ses ruines de temples, ceux-ci furent détruis par les Birmans.







Fleur de frangipanier :








Moine bouddhiste :





Au lendemain d'Ayutthaya, je pars vers Lopburi, la ville au singe :




Pour une fois, c'est moi qui étais dans la cage ! En faite, à l'intérieur d'un temple grillagé et les singes dehors. Rôles inversés et ce n'est pas plus mal.



Accompagné des chauves-souris dans le temple :




Ces sales bêtes sont vraiment partout dans la ville et mettent un sacré bazar.






Je reprends le train de grand standing pour quelques euros avec fauteuil bien confortable et repas. On me sers ce désert pour le moins étrange, une sorte de gelé british :


Me voilà à Sukhothai pour découvrir les vestiges de la première capitale du Siam, site archéologique également classé au patrimoine de l'UNESCO.








Fleur de lotus :





Trek dans les montagnes thaïlandaises, à la découverte des ethnies. J’ai beaucoup à dire sur cette histoire de trek. Sous les bons conseils de Nico qui a fait ce trek il y a environ 8 ans, je me dirige vers la ville de Chiang Mai, point de départ des fameuses balades. Il est très difficile de s’y retrouver au vue du nombre d’agences de voyage, de guesthouses et de rabatteurs qui proposent ces randonnées. Je suis alors plutôt dans la jungle du touriste que dans celle que j’aimerais voir… Notons que ce business est bourré d’arnaques et qu’un bon nombre de touristes s’est déjà retrouvé piégé. Je m’en remets donc à mon cher guide du routard qui me conseille la bonne agence. Je m’en vais donc pour 2 jours dans les montagnes à la rencontre de l’ethnie Karen. Ce sont les plus ancien à s'être implantés en Thaïlande il y a 300 ans. Ils viennent de Birmanie. Vu qu'ils sont arrivés les premiers ils occupent le bas des montagnes, aux alentours des 500m d'altitude. Proche des Thaïs  ils en subissent une importante influence culturelle. Leur agriculture est basée sur la riziculture. Ils élèvent également des buffles, poulets, porcs et éléphants. Ils sont de croyance animiste.









Au sein de cette tribu, il y a les fameuses femmes girafes. Ces femmes avec des anneaux autour du cou qui s'atrophie. Il existe un village pour les rencontrés, il s'agit en faite d'un zoo où l'on paye pour voir ces femmes. J'ai donc refusé d'y aller. Déjà que je ne cautionne pas les zoo pour les animaux, alors pour l'être humain...

Au programme marche, balade à dos d'éléphant et descente de la rivière en radeau de bambous. Sur le papier ça fait rêver ! Certes ce fût très agréable, je ne dis pas le contraire. J’ai vu de beaux paysages :









Nid de guêpes :






J’ai bien fais de l’éléphant :






J’ai bien descendu la rivière en radeau bambous (désolé pour cette photo, c’est une photo de photo pour avoir une idée de quoi je parle, je n’ai pas pu prendre mon appareil avec moi sur la rivière) :


Maintenant critiques ! Pour ce qui est de la rencontre des Karens, j’ai pu me brosser ! Finalement ces tribus se développent et s’occidentalisent de plus en plus. Elles cultivent toujours leur terre à l’aide de buffles, mangent ce qu’elles produisent, fabriquent leurs vêtements et leurs habitations. Mais pour avoir passé la soirée avec les jeunes du village, ils se déplacent en scooter, possèdent des téléphones portables et sont plutôt bien habillés avec de belles chemises. Je m’attendais à un voyage dans le passé mais finalement, et c’est la vie, ces tribus ne sont plus si différentes que ça de nous. Et ont apparemment un bon business avec la grosse ville du coin : Chiang Mai, qui achète leur récolte et qui leur envoi les touristes. Certains changent même de vêtements lorsque les touristes arrivent. Notre guide, pourtant Karen, nous a expliqué trop peu de chose... L'éléphant c'est sympa, ils semblent quelque peu maltraités, assez étrange pour l'animal, soi-disant, le plus respecté et adoré de Thaïlande... Au final deux jours agréables manquant tout de même d'une véritable rencontre avec une tribu mais pour 10 euros, je ne vais pas me plaindre ! Au moins nous étions un petit groupe, on n'a rencontré aucun autre groupe et il n'y a pas eu d'arnaque.

Mon guide Karen, et non, je m'attends aux commentaires, ce n'est pas de la marijuana mais une cigarette bien de chez lui qu'il fume : feuille de bananier, tabac de la culture du coin, tamarin.


Et le pote du guide :


Après ce trek et une nuit en hûte au milieu des rizières, un peu de repos sur Chiang Mai avant le départ vers le Laos.

Visite d'une fabrique de soie :









Après le trek, les tigres ! Beaucoup de personnes critiquent cet endroit. Pour une poignée de dollars, on peut jouer avec un tigre, plutôt cool me dis-je. Mais, apparemment, ils seraient drogués et mal-traités... Je vais donc constater cela par moi-même pour me faire mon avis. J'ai trouvé ces tigres en grande forme, pas drogués du tout et bien réveillés. Ils n'attaquent tout simplement pas l'homme car ils ne savent pas chasser, ils sont nés en captivité et sont bien nourris, aucun besoin de les droguer.







Dans toutes les villes, je découvre des photos du roi, très respecté et vénéré en Thaïlande. Il est interdit de dire du mal à son sujet sinon les Thaïs risquent de gros problème, jusqu'à l'emprisonnement.







J'assiste au sport local où ils ne font pas semblant. La boxe Thaï (ou muay thaï) :






Puis direction la frontière entre la Thaïlande et le Laos, un petit stop à Chiang Rai pour visiter un temple atypique :






En conclusion de ce début de voyage en Thaïlande, c'est premièrement un pays très (trop?) touristique. La vie n'est pas chère du tout pour nous, européen soit disant blindé de tune pour les asiatiques ! Même si beaucoup on surement plus de pognon que moi, le PIB n'en est pas moins faible. On mange donc ici pour 1 euro, on paye sa chambre d'hôtel 6 euros et on voyage pour rien du tout. Je suis actuellement au Laos, depuis 3 jours. Je descend vers le Cambodge. Prochain article dans une grosse semaine. Et comme à son habitude, la carte :


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