Après 6 ans d'études, un diplôme d'ingénieur et un master dans les énergies renouvelables en poche, je pars en voyage. Objectif : faire le tour de l'Australie en 4x4 et (sur)vivre en travaillant grâce au Working Holiday Visa.

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jeudi 12 avril 2012

Petit plus sur le job

Le départ c'est demain ! Nous allons se tailler un bon bout de brousse jusque dans l'ouest de l'Australie avec un petit détour par l'Indonésie tout cela agrémenté de quelques surprises. 

Nous sommes passés très proche du chômage ! En effet, le boulot se faisait de plus en plus dur physiquement, la fatigue commençait à se faire sentir, et logiquement, nous travaillions de moins en moins vite. Ce à quoi je m’attendais en venant en Australie : « bosser à la dure ». 12 000 pommes ramassées par jour soit plus de 3 tonnes par jour également. Nous avons ramassé plus de 600 000 pommes pour 150 tonnes… Un boulot physique, nous transportons des sacs de 30 kilos que l’on remplit en 5 minutes environ.


Ici, nous n’avons aucune sécurité de l’emploi. Nous pouvons être embauchés facilement et virés aussi vite. Pour preuve, nous devions travailler jusqu’au 13 avril, finalement, notre boss nous a gentiment remercié et avons quitté la ferme une semaine plus tôt. Heureusement nous connaissions un autre fermier susceptible d’avoir besoin de travailleurs et avons été embauchés le soir même dans une nouvelle ferme pour faire notre dernière semaine, toujours dans les pommes. Ci-dessous notre deuxième patron, quelque peu hippie sur les bords !


Et pour pas faire de jaloux, le premier :


Notons qu’avant mon départ, j’ai lu beaucoup de chose sur internet à propos des jobs en Australie, notamment qu’il est très facile d’en trouver un, ce n’est que foutaise ! Certes, cela reste plus facile qu’en France mais les temps ont changé et la main d’œuvre se trouve rapidement (notamment étrangère, voir article « mission épargne ! »). Ceci contredit mon paragraphe précédent mais il arrive d’avoir de la chance et de trouver rapidement.
Nous critiquons notre douce France, mais nous y sommes quand même bien lotis : sécurité de l’emploi, assurance en cas d’accidents du travail par exemple. Si nous tombons d’une échelle, ou tout autre blessure, c’est pour notre pomme (et c’est bien le cas de le dire en ce moment !).
Le point positif dans ces jobs en Australie, c’est que nous cotisons tout de même pour notre retraite. L’argent nous est versé sur un compte spécial et nous pourrons le récupérer à notre retour en France. Par ailleurs nous récupérons également les taxes (13%) que nous payons sur les premiers 6000 dollars gagnés, il s’agit d’un petit coup de pouce de l’état très appréciable.

Une petite photo de la team principale :


Et maintenant, place au VOYAGE ! L'odeur du bush australien me titille déjà les narines. Western Australia: I'm coming!

3 commentaires:

  1. Bon vent on attends les photos avec impatience!!

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  2. ah ah la france c'est tout dememe bien....mais bon tu nous reviendras avec l'exerience humaine et cela vaut le voyage ... bonnes vacances....tata eliane

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