Après 6 ans d'études, un diplôme d'ingénieur et un master dans les énergies renouvelables en poche, je pars en voyage. Objectif : faire le tour de l'Australie en 4x4 et (sur)vivre en travaillant grâce au Working Holiday Visa.

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samedi 14 juillet 2012

Everything has to be earned


250 jours de voyage, 25 000 km, Shanghai, Indonésie mais surtout l’Australie. Après tout cela, Il est temps de dresser un bilan. Plus de la moitié du voyage est passé (enfin peut-être pas…), la moitié de l’Australie a été parcourue, la moitié de l’objectif est atteint. J’ai pu contempler des paysages magnifiques, me baigner dans des eaux turquoises, plonger avec des poissons tropicaux, descendre en cage au milieu des grands requins blancs, monter au sommet des montagnes de Tasmanie, gravir un volcan en Indonésie, traverser des déserts, explorer des canyons… mais tout cela se mérite : everything has to be earned.
Toi qui lit ce blog depuis l’autre bout du monde, assis confortablement devant ton ordinateur, sache que moi j’écris ces lignes depuis la remorque de mon 4x4. Et ce depuis 8 mois maintenant. Il faut se donner les moyens de voir et de vivre ces choses formidables. C’est loin d’être facile tous les jours. Beaucoup de gens pensent que je suis en vacance pendant un an et que je fais bronzette sous les cocotiers. Ce n’est pas le cas. Je travaille dur pour voyager, voir très dur (cf. Mission épargne !). L'Australie est un pays où la vie est chère. Le voyage est planifié et le budget défini à l'avance, chaque étape requiert une certaine somme. Je me dois, par n'importe quel moyen de gagner cet argent sinon le voyage se termine et c'est retour en France. Et ce n'est pas si facile, même avec un diplôme d'ingénieur il est difficile de trouver un job pour nettoyer les chiottes... Un bon exemple : à mon arrivé à Port Hedland le budget devenait très serré, il me restait 6$ en poche. Je devais trouver un job au plus vite (sujet du prochain article), et ce avant de ne plus avoir d'essence car je n'aurais pas pu en remettre. J'étais rendu à faire les poubelles des supermarchés pour me nourrir (on y trouve des choses très intéressantes par ailleurs ! Notamment fruits, légumes, pizzas, pâtisseries et...packs de bières !). Le riz au riz commençait à ne plus passer. J'étais dans la merde, la vraie et avec un grand M. Exactement, ce que je recherchais en venant en Australie, se débrouiller comme on peut pour survivre.
Cette article, je l'écris car beaucoup de gens m'envie, mais j'aimerais que vous en France ou ailleurs vous compreniez que tout n'est pas rose. Les jours difficiles je dois m'accrocher, me battre et je suis motivé par un objectif : boucler la boucle de l'Australie. Rien ne m'empêchera de l'atteindre. Ce voyage m'apporte beaucoup, un voyage ça change une vie, ça change un homme, c'est une expérience que je conseille à tous le monde mais le virus attrapé, il est difficile de s'en séparer...

4 commentaires:

  1. Super article ! Je comprend se que tu ressens meme si lors de mon voyage j'avais assez de tunes de coté pr survivre. C'est ouf cette motivation qui ns tient d'atteindre un sommet ou faire le tour complet du pays. On ne sait pas pourquoi et comment mais on sait juste qu'on va réussir...

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  2. oui nous te croyons capable d'aller jusqu'au bout tu en as la poigne fais tout de meme attention à toi ici on t'aime et nous esperons de revoir meme si c'est pour un temps limite bises tata et tonton edgard.

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